mardi 28 décembre 2010

LES AMENISTES . . .

- Tous à vos biberons... A vous voir... On se demande s'il y a une crise...
- D'abord, on dit bonjour et après on met en boîte !
- Monsieur est soucieux de l'étiquette et pendant qu'il rêve des splendeurs du passé, il ne sent pas les prémices des changements...
- Quels changements ?
- Voilà bien, la question du fada... Tu ne sens pas la montée du nouveau parti ?
- Bof ! La droite, la gauche, le centre... Tout ça c'est du réchauffé... On attend les nouvelles recettes que vont nous servir les cuistots de la politique...
- Ou l'art d'accommoder les restes pour en définitive nous faire avaler les mêmes morceaux...
- Et tous d'acclamer les hommes nouveaux !
- Riez Messieurs... et grossissez les rangs du nouveau parti... Dites : Amen ! Vous voilà : Aménistes !
- Il n'a pas tout à fait tort ce couillon ! On ne pourra pas dire que nous n'avons pas été prévenus... On nous promet de nouvelles lois, des nouvelles façons de penser...
- Ah ! Je vois ! Dans ce pays épris de liberté les nouveaux tanceurs vont peut-être nous rappeler les principes de base de la morale...
- C'est vrai que la luxure prend de plus en plus ses aises...
- Et n'oublions pas que c'est par là que toutes les civilisations se sont cassé la gueule...
- On se ferait donc remonter les bretelles, par trop de laisser-aller et en dernier recours nous irions prier la sainte Laïcité !
- Dans le fond nous tournons en rond. de laxisme en laxisme nous pataugeons dans un sacré merdier !
- Voilà où nous en sommes réduits. A l'extrême on viserait jusqu'à nous imposer notre façon de prier.
- Ne mêle pas les religions à tout ça !
- On verra ce qu'il adviendra de toi quand la religion viendra à toi.
- Mais je suis libre de penser...
- Très juste ! Mais imaginons que sous peu on t'enlève cette faculté !
- Si tu trouves qu'avec la crise ce n'est pas suffisant... Toi tu en rajoutes...
- Bou Diou ! Il est où, l'heureux temps des " Sans-souci "
- Fallait peut-être pas, dire Amen à tout !

lundi 20 décembre 2010

POETES DE COMPTOIRS . . .

- Stoïque, il était droit dans ses bottes...
- Erotique, il était raide dans sa capote...
- De trouille, il en  avait les chocottes...
- Son faible coeur battait la breloque...
- Heurt des joyeuses, en pendeloques...
- Castagnettes des genoux en compote...
- Timide il sombre dans  le soliloque...
- A quoi bon tous ces rêves de pelote ?
- Si à point l'envie ne vous asticote ?